Question sur le forum Unblog.

Je vais sur le forum de la plateforme de unblog.Un topic est ouvert et la question est :

 » est-ce qu’il y a une question philosophique, existentielle ou purement matérielle qui vous revient souvent et vous tourmente? « ( je ne mets pas tout le texte mais juste la question posée)

Il y a plusieurs réponses et le mienne est la suivante :

« une question, toujours la même depuis un an et huit mois : pourquoi est-il parti dans la pièce d’à côté et que moi, sa maman dois-je survivre à ça « 

J’ai répondu parce que bien que mon chagrin et ma douleur ne soient plus les mêmes au fil du temps , je me pose cette question tous les jours et je me la poserais certainement encore longtemps.

Et un forumeur écrit à la suite de mon post :

« Il y a un fonctionnement qui consiste à se mortifier pour avoir l’impression d’exister. Alors que le soleil brille pour tout le monde. C’est un choix délibéré ou maladif, je ne sais pas. En tous les cas, changer cela vers le mieux est à la disposition de tout le monde. « 

( l’auteur de la réponse est Nidisch mais je n’ai pas l’adresse de son blog.)

Je n’ai pas l’impression de me mortifier et je suis restée très calme et pondérée dans ma réponse ( si, si ).

Je pense que cette personne n’a pas compris le sens de ma réponse et qu’elle ne connaît pas le processus du deuil.

Je vais vers le mieux tous les jours un peu plus mais malgré cela , je ne pourrais jamais allé aussi bien qu’avant parce que mon identité même a changé, qu’une partie de mon moi profond a disparue en même temps que mon fils et que cette question de tous les jours restera à tout jamais sans réponse.

 

Question sur le forum Unblog.

Je vais sur le forum de la plateforme de unblog.Un topic est ouvert et la question est :

 » est-ce qu’il y a une question philosophique, existentielle ou purement matérielle qui vous revient souvent et vous tourmente? « ( je ne mets pas tout le texte mais juste la question posée)

Il y a plusieurs réponses et le mienne est la suivante :

« une question, toujours la même depuis un an et huit mois : pourquoi est-il parti dans la pièce d’à côté et que moi, sa maman dois-je survivre à ça « 

J’ai répondu parce que bien que mon chagrin et ma douleur ne soient plus les mêmes au fil du temps , je me pose cette question tous les jours et je me la poserais certainement encore longtemps.

Et un forumeur écrit à la suite de mon post :

« Il y a un fonctionnement qui consiste à se mortifier pour avoir l’impression d’exister. Alors que le soleil brille pour tout le monde. C’est un choix délibéré ou maladif, je ne sais pas. En tous les cas, changer cela vers le mieux est à la disposition de tout le monde. « 

( l’auteur de la réponse est Nidisch mais je n’ai pas l’adresse de son blog.)

Je n’ai pas l’impression de me mortifier et je suis restée très calme et pondérée dans ma réponse ( si, si ).

Je pense que cette personne n’a pas compris le sens de ma réponse et qu’elle ne connaît pas le processus du deuil.

Je vais vers le mieux tous les jours un peu plus mais malgré cela , je ne pourrais jamais allé aussi bien qu’avant parce que mon identité même a changé, qu’une partie de mon moi profond a disparue en même temps que mon fils et que cette question de tous les jours restera à tout jamais sans réponse.